Qui peut pratiquer ?
En tant qu’être multidimensionnel, nous percevons intrinsèquement les énergies subtiles ; tout le monde peut les utiliser. Bien sûr, certains auront plus de facilité que d’autres, mais c’est comme l’écriture : tout le monde n’est pas Victor Hugo, mais tout le monde peut écrire.
Comment pratiquer
L’énergie subtile se dirige par l’intention ; encore faut-il savoir ce que l’on veut faire. Pour cela, la visualisation est la méthode la plus facile. Il suffit de voir le résultat que l’on veut obtenir. Cela peut paraître étrange, mais si on visualise l’effet, alors il se crée dans les plans subtils (le plan mental, plus précisément) et descend jusqu’au plan éthérique pour influencer la matière. Concrètement, il s’agit de visualiser une blessure cicatriser, le soleil apparaître ou les énergies sombres quitter une pièce. Il ne faut surtout pas hésiter à imaginer des scènes baroques avec force effets visuels. L’idée est de décrire précisément ce que l’on veut obtenir avec des symboles qui nous parlent. Pour ceux qui ne sont pas visuels, il faut trouver un moyen pour concevoir le résultat d’un acte énergétique. Les auditifs imagineront un son ou une mélodie, les olfactifs un parfum, etc. Qu’importe le moyen, c’est l’intention qui compte et elle est déterminante.
C’est là que se trouve la plus grande difficulté : le doute sabote souvent l’efficacité d’un acte énergétique et l’échec renforce ce doute dans un cercle vicieux plutôt mesquin. C’est pourquoi il est capital d’essayer patiemment et d’observer les résultats. Même s’ils ne sont pas probants, la persévérance est importante. De la même manière, les succès ancreront dans le praticien l’efficacité de sa méthode et renforceront ainsi sa conviction.
L’intention
C’est elle qui dirige l’énergie. Mais attention, notre intention est à la fois consciente et inconsciente. Ainsi, une volonté de soigner peut être entachée par le désir inconscient d’obtenir de la renommée ou de la reconnaissance. L’énergie envoyée aura des effets plus visibles qu’efficaces et surtout sera moins élevée. C’est pourquoi il est important de travailler sur soi.
Il convient également de s’interroger sur ses véritables motivations, et donc sur ses intentions cachées. Au-delà du jeu de la névrose, pourquoi vouloir effectuer un acte énergétique sur une égratignure alors qu’un sparadrap et du désinfectant font très bien le travail ? Cette réponse est intime et appartient à chacun. Elle permet d’éclairer le travail énergétique et de le rendre sincère, donc plus efficace.
Les émotions influent énormément sur les actions énergétiques. Elles ont une réalité dans la dimension astrale et peuvent perturber une opération. Soigner en étant dépressif ou prier en proie à la colère ne seront pas aussi efficace. En général, il est préférable d’être apaisé et de maîtriser son mental ainsi que ses émotions. Bien sûr, on fait comme on peut, mais, là encore, travailler sur soi pour arriver à s’apaiser est essentiel pour calmer son mental et ses émotions. Une psychothérapie ainsi que s’observer soi-même peuvent aider à tempérer un mental agité.
Les actions simples du quotidien
Matière et énergie étant intimement liées, le quotidien en entier peut être traité de manière énergétique. Cuisiner un plat et le magnétiser pour améliorer sa saveur ainsi que ses apports nutritionnels, nettoyer sa maison de sa poussière et de sa pollution énergétique, faire apparaître le soleil pendant l’heure où les enfants jouent dehors, toutes les situations peuvent bénéficier d’une action énergétique.
Le doivent-elles ? C’est à chacun d’y répondre et d’explorer son intention. Parfois, un sparadrap et du désinfectant suffisent. Mais d’autres fois, une main aimante peut faire des miracles.
De puissants outils
La pratique énergétique nécessite une bonne vibration, c’est-à-dire arriver à s’élever. Pour cela, la méditation est un excellent moyen. Cela permet de calmer son mental, ses émotions et élever son niveau vibratoire. La prière, au sens large du terme et sans appartenir forcément à une religion, est également un puissant outil. Lorsque l’on prie, on se retrouve plongé dans un état comparable à la méditation. La concentration calme les pensées, l’attention se tourne vers les mots employés et les émotions s’apaisent à mesure que s’effectue la communion. Ces deux méthodes sont complémentaires et aident grandement le praticien à s’améliorer.