Oméga-3 : Réduire l'inflammation chronique

J'ai découvert dans un article[1] récent que plus de 97% de la population mondiale avait un ratio Ω6/Ω3 supérieur à 3/1. Plus ce ratio est déséquilibré, plus on bascule dans l'inflammation chronique, avec tout ce que cela implique;

  • Obésité

  • Maladie auto immune

  • Risque cardio vasculaire

  • Accidents vasculaires

  • Douleurs articulaires

  • Déséquilibre hormonal

Pourquoi cette fuite en avant ?

Régimes pauvres en graisses :
Dans les années 1980, les régimes « low-fat » et les idées reçues sur les huiles — comme éviter la vinaigrette pour « économiser des calories » — ont poussé beaucoup de gens à réduire drastiquement leur consommation de bonnes graisses.

Alimentation industrielle :
En parallèle, l’industrialisation alimentaire a inondé nos assiettes d’oméga-6, tandis que les fragiles oméga-3 sont détruits lors des procédés de transformation. Le problème s’est aggravé quand les animaux sont passés d’une alimentation à base d’herbe à une alimentation céréalière, supprimant une source naturelle d’oméga-3.
Résultat : plus d’oméga-3 dans l’alimentation !

L'importance de la bonne complémentation

La vraie surprise, pour moi, a été de découvrir que même les personnes qui consomment des Ω3 quotidiennement sont majoritairement déséquilibrées.

Il existe un test effectué par un laboratoire norvégien basé sur une goutte de sang déposée sur un papier. Ce BalanceTest a montré que 80 % d’entre elles restent en déséquilibre.[2]

Pourquoi ?

Compléments de mauvaise qualité :
Les oméga-3 s’oxydent facilement. Il est crucial de vérifier l’origine et les labels (par exemple EPAX, et un TOTOX < 10).

Inflammation 🔥 :
L’inflammation chronique, qu’on retrouve dans l’obésité, les maladies auto-immunes et de nombreuses pathologies, oxyde les oméga-3 ingérés et les rend inactifs. Pire encore, la supplémentation peut alors devenir dangereuse.

Vieillissement :
Avec l’âge, le corps convertit de moins en moins efficacement les oméga-3 végétaux (ALA) en formes actives (EPA et DHA). Le taux chute sous 1 % pour le DHA, laissant le cerveau « à sec ».

🥬 Les végétaliens, végétariens et personnes âgées sont donc particulièrement vulnérables aux carences.

Pourquoi les oméga-3 sont essentiels

Les oméga-3 sont dits essentiels : le corps ne peut pas les fabriquer, ils doivent donc provenir de l’alimentation ou des compléments. Ils jouent un rôle central dans :

  • La communication et les échanges cellulaires – Sans oméga-3 en quantité suffisante, les membranes cellulaires deviennent rigides, ce qui empêche les nutriments et signaux de circuler correctement. Cette rigidité est liée à l’insulinorésistance, la prise de poids et les troubles métaboliques.
  • La synthèse des neurotransmetteurs et le fonctionnement cérébral – Les oméga-3 soutiennent les voies de la sérotonine et de la dopamine – voir Nourrir son cerveau. De faibles niveaux sont associés à la dépression, la dépression post-partum, l’anxiété, voire au déclin cognitif.
  • La flexibilité des membranes cellulaires – Indispensable pour que les hormones et neurotransmetteurs délivrent leurs messages. Un déséquilibre peut contribuer au syndrome prémenstruel (SPM) ou à l’hypothyroïdie.
  • La circulation sanguine et la santé vasculaire – Les oméga-3 fluidifient le sang et préviennent les caillots en rendant les petites veines plus souples. Un bon équilibre réduit les risques d’AVC, de thrombose, d’hypertension et de mauvaise circulation périphérique (mains et pieds froids).
  • La régulation de l’inflammation – Naturellement anti-inflammatoires, les oméga-3 protègent contre l’arthrite, les maladies auto-immunes et les inflammations chroniques.
  • Le contrôle glycémique et le métabolisme des graisses – Ils participent à la régulation de la sensibilité à l’insuline et du stockage des graisses. Sans eux, le corps fabrique et retient plus facilement des adipocytes (cellules graisseuses), favorisant l’obésité et le diabète de type 2.

Solutions

  • Privilégier les aliments riches en oméga-3 animaux : En France, le label Bleu-Blanc-Cœur (France)
  • Ajouter des poissons gras comme les sardines, maquereaux ou anchois.

Avant 40 ans:

  • Utiliser des huiles riches en oméga-3 pour les assaisonnements (colza, lin, noix). Toujours en première pression à froid, jamais chauffées, et conservées au réfrigérateur après ouverture.
  • Pour les bébés, enrichir les repas avec de petites quantités d’huiles de haute qualité (ex. huile de lin bio).
  • Toujours accompagner les crudités d’un corps gras — certaines vitamines (comme le bêta-carotène, précurseur de la vitamine A) sont liposolubles et ne peuvent être absorbées autrement.

Ces labels garantissent une alimentation à base d’herbe qui, comme Bleu-Blanc-Cœur, contribue à restaurer un meilleur équilibre oméga-6 / oméga-3 dans l’alimentation.

Après 40 ans, le corps ne convertit plus efficacement les oméga 3 végétaux. Deux solutions:

  • 400g de poisson gras par semaine
  • Une complémentation à la fois chargée en oméga 3 et en antioxydants

Mes recommandations

Il ne suffit pas de consommer des oméga-3 si :

  • La source est oxydée, ce qui arrive facilement si les huiles sont mal produites ou mal conservées.
  • Une inflammation chronique empêche leur absorption et leur utilisation.

Pour éviter cela, deux points clés sont essentiels :

  1. Un approvisionnement fiable – choisir des compléments garantissant des huiles fraîches et non oxydées.
  2. Une synergie antioxydante – associer les oméga-3 à des antioxydants pour les protéger et assurer leur bonne intégration dans les membranes cellulaires.

👉 Le meilleur complément selon moi : Balance Oil de Zinzino. 4 mois suffisent pour retourner à l'équilibre.

Faites un test simple et rapide pour évaluer votre équilibre : Balance Test.

⚠️ Note médicale : Comme les oméga-3 ont un léger effet fluidifiant du sang, les personnes sous traitement anticoagulant doivent consulter leur médecin avant toute supplémentation.

[1] https://lipidworld.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12944-025-02676-6

 [2] En France, on peut également demander au laboratoire un test des acides gras essentiels au laboratoire d'analyses lors d'une prise de sang

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