La synthèse des neuromédiateurs
Pour maintenir des niveaux de neuromédiateurs équilibrés, il faut s’attarder sur trois éléments.
Les précurseurs
Les précurseurs sont les briquettes qui vont servir à la fabrication de nos neuromédiateurs. En l’occurrence, ce sont deux acides aminés essentiels : la tyrosine et le tryptophane.
Où trouver ces éléments essentiels dans notre assiette ?
- Tyrosine
- Avocat
- Fromage
- Veau, volaille
- Amandes, graines de courge
- Tryptophane
- Céréales
- Œuf, poisson, viande
- Légumineuses
- Banane
- Amandes et noix
Les cofacteurs
Les cofacteurs sont les éléments minéraux qui permettent aux enzymes de synthétiser les neuromédiateurs. Si la dopamine était un produit d’usine, on pourrait comparer les cofacteurs aux pièces de rechange des machines qui la fabriquent.
Les cofacteurs nécessaires au bon fonctionnement de vos neurotransmetteurs sont les suivants :
- Fe (viande rouge, algues)
- Magnésium
- Son, avoine, riz, graines tournesol, courge et lin, lentilles
- Légumes vert, noisettes, amandes
- Vitamine B6, B9 et B12
- Œufs, poissons, et fruits
- Vitamine C (agrumes, fruits, acérola)
- Vitamine D
- 80% population déficitaire
- Soleil et poisson
Les acteurs de la fluidité membranaire
Les neuromédiateurs sont libérés à travers la membrane cellulaire par un phénomène que l’on appelle exocytose.
Cette exocytose ne peut se faire si la membrane cellulaire est trop rigide. Pour améliorer sa souplesse, il faut lui apporter des acides gras essentiels oméga 3 de type DHA (voir l'article correspondant). On les trouve dans les poissons gras majoritairement.
Pour protéger ces oméga 3 très fragiles, il est nécessaire également de consommer des anti-oxydants en quantité.